mardi 5 janvier 2010
Epilepsie
Dans cette étreinte forcenée avec le temps
Qui sans fin m’enveloppe et m’enserre, décidément,
Je ne puis que me jeter à terre, à l’état convulsif.
Point d’excuse n’y voyez, ou d'autre fadaise de bourgeois mal élevé et mal baisé. Foutaise !
C’est un état de solitude extrême, sans retour aucun.
Dans la rue triquent les marteaux-piqueurs.
Dont la lance te pénètre à en hurler de douleur !
Les gens sont sourds et ne m’entendent point gémir.
Paris, 02.02.92, 9h00
Qui sans fin m’enveloppe et m’enserre, décidément,
Je ne puis que me jeter à terre, à l’état convulsif.
Point d’excuse n’y voyez, ou d'autre fadaise de bourgeois mal élevé et mal baisé. Foutaise !
C’est un état de solitude extrême, sans retour aucun.
Dans la rue triquent les marteaux-piqueurs.
Dont la lance te pénètre à en hurler de douleur !
Les gens sont sourds et ne m’entendent point gémir.
Paris, 02.02.92, 9h00
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Cher Nicolas,
RépondreSupprimerPrisonnier de ton corps, étouffé par la trame de l’aragne dont les fils te pressent jusqu’à t’étouffer, il ne te reste que ta voix pour hurler, dans le silence où tout être se trouve enfermé, ta révolte et désespérance
Le temps passe mais ton cri demeure, et c’est celui de tous les prisonniers, de tous les révoltés qui aspirent à la lumière et à la délivrance