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jeudi 21 août 2014
Nicolas a laissé plusieurs poèmes. J'ai retrouvé celui-ci qui doit dater de 1990:
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Hommage à Chet Baker
Trompette
qui parle sur les rives de
la vie
Trompette
du souvenir des aubes
printanières
quand demain projetait les
souvenirs les plus doux.
Trompette
qui pleure, déchire le
ciel.
le froid, la pluie se
coupent sur la tristesse.
Trompette
des errances dans les
contrées du rêve
à la recherche de l’amour
toujours à reconstruire.
Trompette
qui écrit sur les murs
Trompette
qui peint au ciel
Trompette
qui serre et soulage le
coeur.
Trompette
créatrice de caresse qui
explosent en grandes bouffées
Trompette
de lune mauve
au bord d’un balcon où
clignait l’oeil de la mort
mardi 5 janvier 2010
Epilepsie
Dans cette étreinte forcenée avec le temps
Qui sans fin m’enveloppe et m’enserre, décidément,
Je ne puis que me jeter à terre, à l’état convulsif.
Point d’excuse n’y voyez, ou d'autre fadaise de bourgeois mal élevé et mal baisé. Foutaise !
C’est un état de solitude extrême, sans retour aucun.
Dans la rue triquent les marteaux-piqueurs.
Dont la lance te pénètre à en hurler de douleur !
Les gens sont sourds et ne m’entendent point gémir.
Paris, 02.02.92, 9h00
Qui sans fin m’enveloppe et m’enserre, décidément,
Je ne puis que me jeter à terre, à l’état convulsif.
Point d’excuse n’y voyez, ou d'autre fadaise de bourgeois mal élevé et mal baisé. Foutaise !
C’est un état de solitude extrême, sans retour aucun.
Dans la rue triquent les marteaux-piqueurs.
Dont la lance te pénètre à en hurler de douleur !
Les gens sont sourds et ne m’entendent point gémir.
Paris, 02.02.92, 9h00
samedi 2 janvier 2010
Cendrillon
Cendrillon de l’écrin de la nuit,
de ton gant à la texture de terre,
tu frôlas ma joue
où mourrait une goutte céleste.
Cendrillon des feus
des pays qui se mordent,
sur les croissants de lune,
tu posas ta bouche salée que pleurait l’océan.
Cendrillon des murs sanglants des cités
où résonnent les mâchoires acérées
des rages emprisonnées,
de ton pied parfumé,
tu traversas le sang et les larmes confondues
de tes amants d’un jour
que font hurler les miroirs du souvenir.
Cendrillon des rues
où se gèle l’empreinte du ciel,
reviens de ton gant à l’odeur de peau
frôler mon autre joue.
de ton gant à la texture de terre,
tu frôlas ma joue
où mourrait une goutte céleste.
Cendrillon des feus
des pays qui se mordent,
sur les croissants de lune,
tu posas ta bouche salée que pleurait l’océan.
Cendrillon des murs sanglants des cités
où résonnent les mâchoires acérées
des rages emprisonnées,
de ton pied parfumé,
tu traversas le sang et les larmes confondues
de tes amants d’un jour
que font hurler les miroirs du souvenir.
Cendrillon des rues
où se gèle l’empreinte du ciel,
reviens de ton gant à l’odeur de peau
frôler mon autre joue.
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